Branches et racines polies,
Délavées par le courant du temps.
Squelette végétal, sec et grinçant.
Mouvements d’os en saccades,
Parfois, des gestes fluides à la conquête du ciel.
Arpenteur précautionneux et circonspect,
Il explore le mouvement qui le libérerait de sa pesanteur.
CRÉATION 2017 – Festival Ningyo
Petite chorégraphie d’une vingtaine de minutes.
Pour adolescents et adultes (grands enfants acceptés).
Manipulation : Catherine Krémer & Marion Piro Mise en scène & création marionnette : Jean Claude Leportier Création lumière : Odilon Leportier Photos : Jean Michel Jarillot Vidéo : Marie Delaruelle
Production : Compagnie Coatimundi FICHE TECHNIQUE
LA PRESSE EN PARLE …
> Mathieu Dochtermann
UN PARI RÉUSSI POUR LE FESTIVAL MARIONETTIQUE NINGYO Le (second) spectacle présenté faisait ses toutes premières armes lors du festival : Monsieur Nu, de la compagnie Coatimundi. Sur une table éclairée par deux découpes, gît un amas de bois. Lentement, il s’anime, regroupe ses membres, se redresse, se découvre semble-t-il, tandis que les notes d’un piano s’égrainent doucement. Monsieur Nu se révèle, humanoïde de bûches et de branches, une figure antique ne manquerait pas de relever l’amateur de Tolkien. Sans un mot, il explore sa mobilité dans une danse lente, pour finalement mourir ou s’assoupir, recroquevillé en position fœtale, parvenu au bout d’une vie éphémère ou d’un sursaut d’énergie, on ne sait. Sa forme totémique et son matériau brut, organique, donnent l’impression qu’il retourne à un rêve qui dure depuis les premiers temps du monde, et qu’il a été donné au public d’être témoin d’un éveil qui ne se produit qu’une fois par siècle. Beau et poétique, avec un travail de manipulation très fin des deux marionnettistes. Mathieu Dochterman, 20 février 2017
> La Provence
FESTIVAL DES PETITES FORMES A MONTFAVET. MONSIEUR NU, ON ADORE !